La nourriture ne doit plus être un rêve

Cesser de rêver pour commencer à rêver

Pour qu’un jeune soit extraordinaire en Afrique, pour qu’un jeune rêve grand en RD Congo, il doit d’abord faire en sorte que la nourriture ne soit plus un rêve pour lui.

Le domaine agricole est si vaste que si nous devrions y investir ou faire des offres d’emploi, ça serait presque 2/4 de la population qui serai recruté et jamais nous ne parlerons du chômage.

Un jeune affamé est sans ambition. Comment parler de l’éducation, de la politique, de l’investissement, du leadership ou même de l’entrepreneuriat si la problématique de base qui est la nutrition n’est pas résolue ? Oui, nous savons tous que c’est dans la responsabilité du gouvernement de s’assurer de la bonne alimentation de la population, mais soyons réaliste, n’avons-nous même pas le courage d’avoir nos propres champs ? Ce ne sont pas les terres qui manquent en RDC.

Faire des bonnes études, c’est savoir ce que l’on fera après cette longue formation et que cette tache participe à l’évolution du pays dans un demain quelconque.

La plantation et la conservation de la nature devraient être dans la culture des africains et surtout des congolais. Car si l’étape de la nutrition arrive à être résolue, ça serait un grand pas vers l’émergence. Cette question répondra non seulement au besoin de la consommation mais aussi au stock alimentaire, à la production des médicaments et surtout à garantir la bonne santé de la population.

L’alimentation

Les souffrances liées à la famine sont en hausse en raison de l’escalade du conflit politique. Elle est caractérisée par la prédominance de secteur traditionnel, principaux pourvoyeurs des produits vivriers. Elle se pratique sur de petites étendus ne dépassant pas 1.5 hectare en moyenne, et cela explique la faiblesse de la productivité vivrière traditionnelle, laquelle est la base ou le fondement de la sécurité alimentaire

Comment faire face à elle si :

  • Le niveau de la production est très bas et les exploitations agricoles ne suffisent pas,
  • Les semences sont de mauvaise qualité,
  • Les outils agricoles sont en carence,
  • L’encadrement agricole est absent et l’usage de techniques appropriés est inexistant,
  • Les attaque des chenilles sont récurrentes,

 

Le maïs étant l’aliment de base de nombreuses régions africaines, il ne devrait donc pas manquer sur le marché mais tel n’est pas le cas. Notons que la situation de la famine n’est pas seulement le manque de nourriture sur le marché, elle est aussi le manque de moyens financiers pour y accéder et se nourrir correctement. Le phénomène actuel témoigne que la situation alimentaire n’est pas seulement une question de disponibilité de denrée alimentaire sur le marché mais aussi le pouvoir d’achat. La situation alimentaire dépend de l’agriculture mais aussi de l’emploi et des revenus.

L’alimentation constitue le premier besoin de base de l’humanité et la sécurité alimentaire, il se doit d’être considérée comme un bien public et mondial. Dans un monde globalisé, les choix et les actions dans un pays peuvent avoir des conséquences sur la sécurité alimentaire dans d’autres parties du Monde. Au-delà de notre intérêt particulier, tous les pays s’unissent pour démontrer que la sécurité alimentaire est essentielle à la paix et à la sécurité.

Nous développons ici les motivations des choix d’une part de l’approche conceptuelle retenue pour aborder le sujet de la sécurité alimentaire ainsi que des moyens utiles pour mettre en œuvre et analyser le milieu d’étude.

Pourquoi s’interroger sur la consommation alimentaire des ménages ?

Ce déséquilibre alimentaire ne doit pas être considéré simplement comme une insuffisance de l’offre alimentaire d’un pays mais comme l’incapacité d’accéder à la nourriture par les ménages. Dans la plupart des cas, la population consomme moins de 80 pourcents de leur besoin calorique. On ne peut pas parler de famine uniquement parce que les personnes ne meurent pas de faim.

La stabilité du maïs rendra aussi stable d’autres aliments comme le manioc, le riz mais il est difficile d’atteindre ce point à causes de certains facteurs.

Le transport

Dans les villages, nous pouvons avoir une large disponibilité des vivres mais il est économiquement difficile de les vendre. Dans les conditions actuelles, le coût du transport des vivres dépasse le prix des ventes sur le marché de consommation. La seule possibilité qui reste est le transport sur vélo.

Le gouvernement a toujours pris l’engagement de faire de la nutrition une priorité pour accélérer le développement mais il semble que jusqu’à présent il est toujours invisible sur le terrain. Si nous devrions réfléchir de manière terre à terre, nous dirions qu’investir dans la nourriture garantit un capital humain productif pour le développement du pays. Améliorer le régime alimentaire reste un défi mondial.

Les produits réglementés et structurés (bio)

Il impose pour chaque type d’aliment un suivi strict et détaillé, mais il s’avère que ce dernier est pointé du bout de doigt à cause de son prix élevé parce que :

  • Les fruits et légumes sont cultivés sans pesticides ni engrais chimique,
  • Concernant les viandes, les poissons, le lait et les œufs ; le choix des races se fait en fonction de l’environnement naturel. Les éleveurs respectent les méthodes d’agriculture naturel, ainsi ils n’utilisent pas de pesticide, ni produit phytosanitaire, ni engrais de synthèse, ni colorant, ni farine animal, ni hormones de croissance.
  • La durée de conservation est moins longue, les intégrations au produits sont limitées.

Hormis le fait que la famine soit sous entendue mais continue de régner, le facteur majeur repose sur le fait que les routes soient très mauvaises et impraticable pour la transportation des aliments produits localement. Cela crée une certaine continuité de la dépendance d’importation des vivres.

Encourager l’investissement dans l’agriculture serait un point de départ, non seulement pour les grands champs ou fermes mais aussi pour les petits dans le but de servir la population locale.

 

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djorlay kapya
5 années il y a

Courage à vous

Nrikapend
5 années il y a

oui je crois le manger nest doit pas etre un luxe pour nous les africain, mais une base normal et solide pour qu’on se developpe!

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