La société africaine a certaines valeurs, pratiques et coutumes qu’elle se force à préserver. Jadis, il n’y avait vraiment pas lieu de se torturer avec des questions telles que ; amour, études ou travail. Pour les jeunes africaines, dès qu’on avait un certain âge, c’est-à-dire, un peu de muscles, poitrine développée, un peu plus de force ; il fallait se marier et le reste n’avait pas d’importance.
Jusqu’à ce que les notions occidentales ne nous envahissent (émancipation, égalité de la femme), cela est resté ainsi pendant longtemps.
le fait
Des questions que jadis n’existait pas, commence alors à surgir. Et la famille n’aide pas ces jeunes filles dans leur choix la plupart des cas.
Une fois que la jeune fille a obtenu son diplôme secondaire ou plus encore, celui de graduat, certains parents demandent déjà à leurs filles quand elles leur présenteront un prétendant.
Dans les têtes de ces jeunes dames, des questions alors se posent
Dois-je continuer mes études ?
Devrais-je travailler pour aider ma famille ? Puisqu’après tout, elle a déjà assez fait pour moi.
Ou carrément, je devrai me marier ?
Mes parents peuvent-ils encore financer mes études ? Peuvent-ils avoir une opportunité pour un boulot pour moi ?
Si je ne me marie pas maintenant, je risque de rester à la maison, c’est-à-dire, célibataire à vie, puisque les femmes non mariées restent chez leurs parents ! Et, semble-t-il, les hommes n’aiment pas des filles qui ont beaucoup étudié !
Devrais-je, après ma licence, étudier encore et espérer que quand j’aura fini, je trouverai un homme que j’aimerai et qui m’aimera aussi ?
Devrais-je travailler pour assurer mon indépendance avant de me marier ?
Ou devrais-je me marier en espérant que mon mari m’accompagnera, me soutiendra et m’aidera à atteindre mes objectifs ?
Que dire de mon indépendance ? de mon bonheur ? ça ne compte pas ?
Que devrai-je faire ?
Je suis confuse !
Des études prouve qu’à partir d’un certain âge (23, 25 ans), les femmes ressentent un besoin de se marier, sans oublier le fait que rester femme célibataire (quoi que soit le degré d’études, même financièrement stable) est une honte pour la famille en Afrique.
Mais; Qu’est-ce que ça te ferait d’avoir un chez toi, financièrement indépendant et te disant que tu auras un(e) partenaire pour la vie quand tu le voudras ?
Bref
Quoique soit la conclusion, les jeunes dames doivent bien mûrir leurs décisions et placer leur intérêt avant tout le reste. Leur décision doit être celle qui assure leur indépendance, leur autonomisation et leur épanouissement.